dilluns, 11 de gener del 2010

ADÉU, MANO

Croyez pas que j'vous abandonne, même si, encore une fois, je vous laisse le pire:

les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme.



Mano Solo.




M'ho ha dit avui una companya el marit de la qual és francès. Ahir va morir a l'edat de quaranta-sis anys, de resultes d'una concatenció d'aneurismes, un dels més grans artistes que ha donat França aquests darrers vint anys. Gran músic i excel·lent lletrista, prefereixo altre cop que parlin les seves paraules. Enllaço la lletra i el vídeo del tema que dóna nom al seu darrer disc (Rentrer au port) i que va sortir a la venda a França encara no fa ni mig any. Enllaço també alguns videos que expliquen qui va ser Mano Solo.




RENTRER AU PORT


Les rues ne sont que des fleuves de feux

où se consument les amoureux.

L'amour c'est pas pour moi

c'est un truc pour les gents qui pleurent

de plaisir ou de bonheur,

mais mon corps est à sec

plus une larme ou même un cri sortant du bec.

Rien a dire et rien a vivre. Je ne fais que passer.

Il y a quelques temps déjà madame

que j'ai abandonné les rames

et que le fleuve me trimbale sans idéal

à mijoter dans ma timbale.

Le ciel est tellement grand

qu'il peut parfois faire froid.

Je me laisse porter par le courant

et j'essaye de ne plus penser à toi.

J'avance marinier du bûcher

sans regarder sans même y penser.

Je navigue sur les braises

au fond des gorges et des falaises.

Mon gouvernail est parti dans les flammes

et depuis j'ai cessé d'ésperer.

Rentrer au port sans tout qui crame

et que lui-même n'ait pas cessé d'exister.












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